Pouvoir d'achat

Réduction des taxes sur les produits de première nécessité.

- Baisser la TVA sur les produits alimentaires de base (ex. fruits, légumes, lait, œufs, viandes, poissons) de 5,5 % à 2,1 %.

- Réduire la TVA sur les produits d'hygiène de base (savon, protections menstruelles, dentifrice...) à 5,5 %.

- Supprimer la TVA sur les produits bio ou locaux pour encourager leur consommation.

Coût estimé : 7 milliards d’euros.

Réduction du prix de l'électricité.

- Réforme du marché européen de l’électricité pour découpler le prix de l’électricité nucléaire des prix du gaz.

- Réduction de la part des taxes (environ 35 % de la facture actuelle).

- Renationalisation d'EDF pour mieux maîtriser les tarifs.

- Accélération des investissements dans les énergies renouvelables et le nucléaire pour réduire la dépendance aux énergies fossiles importées.

Coût estimé : 5 milliards d’euros par an. 

(+ 8 milliards d’euros pour la renationalisation d’EDF)

Valorisation des produits locaux.

Instauration d’un label fiscal pour les produits locaux avec des réductions de charges pour les producteurs.

Un quota minimum de produits locaux sera imposé aux grandes surfaces.

Développement des infrastructures de transformation et de distribution locales (ex. abattoirs de proximité, plateformes logistiques).

Augmentation de la taxe sur les produits ultra-transformés importés.

Suppression des aides aux grandes exploitations favorisant l’export.

Système d'imposition

Mise en place d'un système d'impôt unique pour tous.

Aujourd’hui, seul 44 % des foyers paient l’impôt sur le revenu (environ 18 millions de foyers sur 41 millions).
Si on applique un taux unique, tous les foyers fiscaux devront payer cet impôt 

Un taux de 9 % sur tous les revenus permettrait d’obtenir la même recette fiscale.

L'objectif est de le rendre égalitaire et faire contribuer tous les citoyens Français au bien commun en fonction de leur revenu.

L'impôt sera appliqué après déduction du seuil minimum de pauvreté du revenu total.

Suppression de toutes les réductions d'impôt.

Les niches fiscales (crédit d'impôt pour l'emploi à domicile, dons, investissements immobiliers...) représentent environ 80 milliards d’euros de manque à gagner pour l’État.

Supprimer ces réductions simplifierait le système.


Cela pourrait aussi augmenter la recette fiscale, permettant de baisser légèrement le taux unique (peut-être vers 8 % au lieu de 9 %).

L’évasion fiscale représente 80 à 100 milliards d’euros de pertes par an. 

- Multiplication des enquêtes fiscales et augmenter les amendes.
- Application d’une taxation minimale sur les bénéfices réalisés en France.
- Échanger automatiquement les données bancaires avec les paradis fiscaux.
- Interdire les montages fiscaux abusifs et taxer les transferts d’argent vers certains pays sous surveillance.

Cela rapportera entre  20 à 40 milliards d’euros de recettes supplémentaires, ce qui permettrait de réduire encore le taux unique d’imposition (potentiellement autour de 6 à 7 % au lieu de 9 %).

Agriculture

Revalorisation de la filière agricole française.

- Prix plancher agricoles : fixer un prix minimum d'achat des produits agricoles pour protéger les producteurs contre les prix de marché trop bas.

- Aides à la modernisation : subventionner l'achat de matériel agricole éco-responsable, les installations de stockage, de transformation locale.

- Réduction de la dépendance aux intrants importés : encourager la production locale d'engrais, semences, etc.

Coût estimé : 6 milliards d'€/an

Garantie d'un salaire minimum pour les agriculteurs français.

- Mise en place d'un "revenu agricole minimum" : garantir un revenu au moins équivalent au SMIC pour chaque agriculteur à plein temps, avec complément public en cas de revenus agricoles insuffisants.

- Mutualisation des risques : création d'une caisse nationale d'assurance-récolte, financée par l'État et les coopératives.

- Renforcement du rôle des coopératives agricoles : pour que les agriculteurs captent une part plus importante de la valeur ajoutée.

Coût estimé :  environ 3 milliards d'€/an

Indépendance alimentaire nationale.

- Plan de souveraineté alimentaire : identifier les productions stratégiques (blé, lait, viande, légumes) et garantir leur production à 100 % sur le sol français.

- Aide à la diversification : financer les exploitations qui diversifient leurs cultures pour éviter la dépendance aux importations (ex. soja français plutôt que soja brésilien).

- Limiter certaines importations : quotas ou taxes douanières sur des produits agricoles que la France peut produire localement.

Coût estimé : 3 milliards d'€/an

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